Quelques kilomètres après Selfoss, la route 1 contient une partie non aménagée, d'environ 5 km. La seule que nous verrons pour la route nationale...
Premier arrêt: Seljalandsfoss. Accès très facile le long de la route 1, avec même une pause pipi possible. La plupart des sites, même perdus en pleine nature,sont pourvus de toilettes, étonnamment propres. Cette charmante chute d'eau de 40m est la seule derrière laquelle on peut disparaître. Prévoir cependant des vêtements imperméables si vous voulez descendre au pied de la cascade, car mon jean a été totalement trempé en moins de 10 secondes (ce qui ne sera pas le cas si vous longez consciencieusement la roche). Au large, vous pouvez apercevoir les îles Vestmann. Joli panorama par beau temps, il est possible de prendre le ferry pour aller les visiter.
Un peu plus loin sur la route 1, deuxième arrêt, deuxième chute d'eau: Skogafoss. Un peu plus haute que sa copine, 60m. On l'observe d'abord de la plage de sable noir qui est à ses pieds, puis après une petite grimpette par un escalier assez raide, récompense au sommet avec de belles photos à la clé! On aperçoit alors les fameux "Skogasandur", vaste étendue de sable noir, qui n'ont à mon sens aucun intérêt particulier... Le camping de Skogar se trouve pratiquement aux pieds de la chute, en tout cas à côté du parking. Le village n'est pas bien grand, mais un bâtiment sert à la fois de "salle communale", point info, mini épicerie (juste de quoi dépanner) et cafétéria. Soupe et burgers/frites pas très chers, et si vous prenez une boisson on vous autorise à pique-niquer au chaud!!
Encore un peu plus loin par la route principale, sur la gauche cette fois-ci, une piste gravillonnée mène au "Solheimajökull". Si vous avez une voiture standard, la route peut faire peur au début, mais en y allant doucement, vous arriverez au bout (vous le saurez en voyant le petit baraquement qui fait office de café à côté du parking). On se trouve en fait devant l'appendice du Myrdalsjökull, un genre de langue glaciaire recouverte par endroit d'un mélange de cendres et de sable noir. Attention où vous mettez les pieds, le bord des mares d'eau est en quelque sorte du sable mouvant mouillé, j'en ai fait la drôle (pas sur le coup) d'expérience!!! Les chaussures qui font "floc-floc", c'est pas cool... Premières prises de vue de glace, modelée de toute part par l'eau qui ruisselle du glacier. Magique!
Avant d'arriver à Vik, arrêt obligatoire aux falaises de Dyrholaey. Mi-juin, le site nommé "Rocher aux oiseaux" était fermé, afin d'éviter que nous, touristes, n'embêtions les macareux pendant leur période de nidification. Cependant, la petite balade sur les falaises face à ce rocher est sympa, on s'est même permis de s'allonger dans un recoin pour profiter du soleil, bien agréable. De là, on admire aussi au loin Reynisdrangar, les pics rocheux sortis de l'océan.
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Le Rocher aux Oiseaux |
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| Au loin, Reynisdrangar |
Forts de l'énergie emmagasinée sous ce beau soleil islandais, nous nous engageons, juste avant l'entrée du village de Vik sur la droite, sur la piste 215 (petit panneau indiquant "Reynishverfi"). Quand vous la verrez, vous comprendrez pourquoi elle n'est autorisée qu'aux 4x4 (ou aux piétons...). Pendant la montée, on s'est quand même demandé si on allait arriver en haut; le dénivelé est impressionnant, et le chemin plein d'ornières. Je n'avais qu'une peur, que notre Jimny face la culbute en arrière ("pfff c'est pas possible" m'a répondu mon chéri, tout concentré à sa conduite). Arrivés enfin au sommet, on passe à côté d'une antenne relais, et en continuant de l'autre côté vers les falaises, là on s'est dit que ça valait vraiment le coup!!! Sur notre droite, Dyrholaey et sa longue plage de sable noir. A gauche, Vik et la côte à perte de vue. Et juste aux pieds de la falaise, les pics de Reynisdrangar. Là encore, petite pause bien savourée sur un confortable tapis d'herbe verte. Les mouettes nous ont tenue compagnie, elles s'amusaient ce jour-là à faire du vol de pente. La descente ne fut pas plus agréable (même pas peur!)
A Vik, petit arrêt en contrebas du village, histoire de faire une jolie photo de l'emblématique église blanche au toit rouge sur sa petite colline. Nous ne prendrons pas le temps d'aller aux pieds des Reynisdrangar, les ayant vus d'en haut. Et pendant que Guillaume donnait à boire à notre baroudeur, moi je visitais le magasin de lainages (Vik Wool, l'atelier est sur place) et souvenirs local... A propos des fameux pulls islandais, on en trouve dans toutes les boutiques, mais j'avoue que je me verrai mal porter un de ceux que j'ai pris en photo, qui sont pourtant très à la mode là-bas...
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| Vik vu dans haut |
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| Reynisdrangar, depuis la station service de Vik |
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| La mode islandaise me dépasse... |
Un peu avant d'arriver à Kirk..., on aperçoit sur la gauche une espèce de cicatrice dans la colline. Il y a d'ailleurs sur la droite de la route de grands panneaux explicatifs. Ce sont en fait les gorges Fjadrargljufur, mais au vu de l'heure, nous décidons d'y retourner le lendemain.
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| Au premier plan les drôles de mousses, en fond Fjadrargljufur. |
Suivant toujours les conseils du Routard, nous allons dîner au Systrakaffi, bar-restaurant très fréquenté en ce jour de match de l'Euro 2012 avec son grand écran. Encore une fois, le repas sera vraiment très bon, et l'ambiance très sympa. Les serveurs, des étudiants, comme un peu partout dans le pays en cette période estivale, sont comme à chaque fois très agréables et prennent le temps de discuter et d'expliquer ce qu'ils nous amènent. Guillaume se sentant le palais aventureux, goûtera ce soir-là à du poisson séché et du requin faisandé (et encore le mot n'est pas assez fort!!), servis avec une dose d'eau-de-vie, bien utile pour faire passer le goût.
Dodo pas trop tard, comme tous les soirs de notre séjour, car la journée de demain est bien chargée!!
votre blog est très intéressant, mais qui plus est...vous écrivez drôlement bien !
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